KYC, toutes les sociétés qui traitent des flux d’argent avec une entreprise tierce n’ont plus que ces 3 lettres à la bouche.

Ça parait évident de bien connaitre son client lorsque l’on est amené à traiter des flux d’argent avec lui, mais depuis que de gros scandales et crises ont éclatés ces dernières années, les gouvernements en partenariat avec les banques centrales ont imposées des règles que nous devons suivre à la lettre sous peine d’être déchu de tout droit devant les tribunaux. 

De plus, les consommateurs ont développé de nouveaux modes et usages, demandant aux entreprises d’adapter leur fonctionnement et processus.

La création de KYC (Know Your Customer = Connaitre son client ) découle donc de deux enjeux majeurs : la réglementation et les nouveaux usages consommateurs.  

RGPD, DSP2, loi Elan, LCB-FT … les réglementations notamment financières croient de manière exponentielle. Le durcissement de leurs applications représente une véritable menace pour les établissements du secteur, obligeant les établissements financiers à vérifier, authentifier et certifier l’identité de leurs clients, sous peine de lourdes sanctions. 

La mise en place d’un processus de KYC peut être compliqué pour une entreprise. En dépit des éléments légaux demandé par les établissements financiers, certains points peuvent révéler des informations intéressantes pour l’analyse du client.

 Les nouveaux usages clients  

En 2016, 5% des produits d’assurance ont été totalement vendus sur Internet, soit une hausse de 8% sur cette même année. Les banques en ligne séduisent elles aussi de plus en plus, montrant une nouvelle tendance de consommation à travers la digitalisation. Dans ce même sens, la réglementation évolue.  Proposant la suppression de la mention manuscrite sur les contrats, elle ouvre la voie à la dématérialisation complète de la signature électronique.

Le point névralgique de ces nouveaux usages est le parcours client. Simple, fluide, sans couture, 100% digital, transparent, conforme …. Autant d’adjectifs faisant de sa construction un véritable parcours du « combattant ».   Pourtant il est essentiel à l’acquisition de nouveaux clients et vente de produits. 

Au-delà d’une procédure qui vous permet d’être “En conformité avec la réglementation”, il est important de connaitre quelques règles qui vous permettront d’éviter de signer des contrats avec des personnes peu scrupuleuses. 

Parce que la relation que vous établissez avec votre partenaire financier est vitale pour votre business, vous avez tout intérêt à éviter des travailler avec des entreprises qui ne respecteront pas leurs engagements et qui terniront votre réputation et donc vos relations avec vos partenaires financier. 

En suivant ces conseils, vous devriez pérenniser votre business et renforcer vos relations partenaire pour continuer sereinement votre croissance. 

Le KYC « Know your customer », un élément stratégique pour votre relation-client !  

Mise en place et avantages  

Vérification de la personne morale à travers l’extrait de Kbis de moins de 3 mois, mais aussi pièce d’identité, IBAN, adresses et autres informations personnelles et professionnelles, permettent de contrôler la cohérence des pièces et d’avoir des dossiers complets. 

Concernant les données juridiques et financières, des bases de données telles que Ellipro ou Creditsafe proposent des abonnements permettant d’acheter les bilans et autres informations d’analyse financière de l’entreprise ou de l’organisation en question.  

Les nouvelles technologies rendent l’application du KYC plus efficace et moins coûteuse avec l’apparition d’entreprise et de service spécialisé dans l’analyse d’un fournisseur ou d’un client telle que VIALINK, solutions technologiques agiles pour vos enjeux d’identité numérique et de KYC. 

Des procédures simples mais performantes doivent ainsi être mise en en interne pour gagner en réactivité.   

 Le bon sens, les Points d’alerte 
 
  • Appel entrant : c’est la première Alerte à ne pas négliger 
  • Adresse mail non professionnelle 
  • Compte bancaire à l’étranger 
  • Siège social dans des départements ciblés, à vous de voir ! 
  • Nom du dirigeant inconnu (le googleliser) 
  • Changement de dirigeant dasn les 6 derniers mois 
  • Changement d’adresse département siège sociaux dans les 6 derniers mois. 
  • Bilan reçu mais NON trouvable en base de donnée public (société.com, etc..) 

Chaque point n’est pas rédhibitoire, c’est l’accumulation de point d’ALERTE qui doit vous rendre méfiant. 

Le KYC, un atout pour optimiser l’expérience client  

Véritable mine d’informations, les éléments collectées et les points d’alertes recensés au cours de votre KYC, vont vous permettre de mieux connaitre vos clients et d’ainsi de personnaliser au mieux vos offres et vos procédures internes.  

Bonne vente ! 

 

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